Moto Journal 28 mars 1996.
C’est ce jour là, bien ancré dans ma mémoire, que je suis tombé sous le charme de Voxan.
La photo de la maquette du moteur m’avait impressionné ; avec ce cadre si discret, le V-twin s’exposait à la vue de tous, fièrement.
J’ai alors dévoré tous les Moto Journal qui traitaient du sujet, et ils étaient nombreux ces numéros, compte tenu de la relation privilégié qu’entretenait la revue avec Alain Chevalier.
Je me souviens de la livraison des premiers modèles aux concessionnaires en avril 1999.
Celui de Pau avait ramené le sien en parcourant les 800 kilomètres à son guidon et j’avais été un des premiers a venir l’essayer. Descendant de ma douce Transalp, j’avais été étonné par la facilité de conduite de ce roadster jaune qui s’était laissé mener sans résister sur les routes sinueuses de ma région.
J’avais adoré la boîte de vitesse très douce et précise et quant au moteur…. Mmmmhhhh !!! Un régal. Je l’avais trouvé excellent, un mélange de douceur et de vivacité, notamment quand il « explosait » dans la deuxième partie du compte tours. La comparaison avec la Mostro 900 d’une copine n’était vraiment pas à l’avantage de l’italienne.
Deux ans plus tard, Moto Journal parlait de la « révélation Scrambler » après avoir essayé le nouveau modèle de la marque.
Et, ce jour là, je me suis imaginé au guidon de cette moto, quelques années plus tard car j’achetais toujours mes motos d’occasion.
C’est en 2005 que, sur une route syrienne, dans la vallée de l’Euphrate, au cours d’un voyage jusqu’au bord de la mer rouge, que l’envie me prit d’acheter un Scrambler.
Aussitôt rentré en France, je suis allé parler de mon projet sur ce forum et, ce sont les avis de certains membres qui m’ont décidé ….. à na pas franchir le pas !
Oui, oui, ce sont les Voxanistes eux-mêmes qui sont à l’origine de ce rendez vous manqué.
En fait, c’est mon utilisation particulière de la moto, avec de longs voyages dans des contrées éloignées qui les a amené à me dire qu’effectivement, ma Translap était la compagne idéale et que je ne retrouverai pas cette fiabilité exceptionnelle sur une Voxan.
Peu doué en mécanique, j’ai su alors que je resterai fidèle à Honda et parallèlement, j’ai adhéré au VCF et j’ai imaginé le voyage que je ne ferai pas en Voxan en publiant « L’envol ».
Bref, je n’ai pas osé passer du rêve à la réalité.
Mais j’aime toujours autant les Voxan.
Une sorte d’amour platonique, quoi !
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! Je ne vous dis que ça, cela serait indécent! 65000 km + tard tjs la même patate et tjs une banane de folie dans le casque!
