On lit tellement de choses (surtout ici , puisque c'est le technique) sur les moteurs de nos Vox qu'il me vient parfois des pointes d'inquiétude.
Persuadé, donc, que ma Street réclame les soins les plus éclairés et attentionnés qui soient, je ne fais rien par moi-même et en confie l'entretien chez Akrobike, puisque c'est là bas que j'avais achetée ma belle..
Bonne idée, puisque cette antre de trésors du deux roues recelle quelques remarquables monuments de raretés précieuses qui, quand on passe par là, occupent agréablement les yeux et taquinent les rêves motards les plus refoulés.
Quand on apprécie les fines pièces d'alu usinées et les formes en carbone massif, il y a ici largement matière à se gaver les pupilles et à se faire baver les neurones :bav:
Je me dis qu'avec une clientèle aussi exigeante, l'atelier se doit d'être à la hauteur.
Bonne pioche! :P
Premier effet Voxan: Bein, ce sont les 50 kms qui me séparent de la bijouterie
(si, si, l'apelation n'est pas usurpée) puisque je les parcourrent en Street.
Deuxième effet Voxan: Pour me permettre de rentrer at home, on me prète une BMW K-quelque chose. Quand on me rend ma Street, je me prend du gros bonheur en pleine figure! :luv:

ss: :lov:
Je comprends que l'essayeur (et non moins humoriste journaleux) Michel Bidault ait rallongé les distances au guidon de la Black Classic pour le seul plaisir d'en profiter encore un peu.
NOS FRANCAISES: QUEL PANARD IMMENSE :!:
La Street est vive, confortable, agile,silencieuse, compacte et... Luxueuse :bav:
Je retrouve mon poste de pilotage alu orné de ses deux Brembo dorés dont les bocaux se suspendent à des tites papates alu d'une finesse de dentelière.
C'est compact, rien ne provoque de bruit parasite. La moto semble filer sur les nuages. Les suspensions absorbent tout et filtrent à merveille les défauts de la route: Huuuummmm, quel pied!
Le moteur,lui, roucoule rondement, je profite de sa musculature tranquille pour enrouler grassement et dépasser un poil les limites de la benséance.
ça pulse costaud, sans grincer, sans férailler et sans hurler.
On prend des vitesses innavouables et tout semble normal, aucun hurlement ne se fait entendre. On dirait que la Bête est tout juste en promenade de santé. En Vox, on joue la force dans la sérénité.
J'ai la banane de l'illuminé, je suis sûr que les automobilistes me voient me marrer dans mon intégral :fou2
Quelle différence avec la grosse teutonne trop habillée, lourde, au moteur bruyant et dont les kilomètres ont élimé le confort. :shock:
Toisième effet Voxan:
Alors que j'en étais à chercher encore un détour pour rallonger le plaisir, voilà que je suis assailli par un doute angoissant:
C'est pas possible :?: ils m'ont changé mon moteur :?: :!: :?:
Absorbé par l'intense satisfaction de retrouver ma Vox, je ne me rendais pas compte que le trou barbouillé entre 3000 et 4000 trmn avait disparu :shock: perdu avec lui, le clapoti exagéré des cornets d'admission, la sorte de fénéantise à ce (ex) régime capricieux et les petits hoquets sur les vitesses constantes maintenues au filet de gaz;.
à la place: une poussée plus régulière, plus franche et carément plus musclée en passant par 4500trmn
Une rondeur de fonctionnement qui ferait franchement passer les modèles Gardette au rang de vestiges du passé (à peine :twisted: )
Du coup: deux pleins et je rentre tout juste :!:
Et la réflexion finale: Le bijoutier serait-il aussi horloger :?: