le CR en live, il sera ce soir suyr le site avec les photos et tout et tout...
Rallye de l’ain
tout commence dès le mercredi, comme d’hab... sauf que d’hab je suis sur place pour les reconnaissances. Ce mercredi là je vendais une moto, donc en sortant du taf à 7h, 2 petites heures de sommeil et ultime nettoyage de la brêle puis rencart avec l’acheteur à la gare, mise en place d’un micmac pour rentrer à la maison... Une journée de morte... Jeudi et vendredi, au lieu de reconnaître le routier et d’affiner les trajectoires dans les spéciales j’étais en exam blanc de boulange. 17h-21h puis 5h-16h. Rajoutez une demi heure de trajet et effectuez la soustraction sur les heures de sommeil ! ! ! En sortant vendredi à 16h je passe choper Jivarette qui elle aussi sort juste du boulot. Jivaro et Sandrine sont partis le matin sur place pour passer la brêle aux contrôles administratif puis technique... Une belle équipe dévouée corps et âme ! !
Donc arrivée sur place vendredi à 21h, on retrouve la fine équipe au troquet, attablée avec les sides caristes, dans une ambiance triste et paisible... une bière plus tard on déballe un peu de matos (les produits de la journée d’exam ! ) au paddock et on se casse effectuer quelques montées en camion de la première spéciale, juste à coté du départ. La deuxième est assez loin, je l’ai faite l’an dernier, j’improviserai sur place, de toute façon c’est pas un WE pour faire une performance, on est là en touristes vu les conditions. La première spéciale est en deux parties, une montée dans les bois avec un revêtement pourri, puis une route assez rapide qui longe une colline avec les vignes en contre bas à gauche. Si tu sors là c’est un parachute qu’il te faut. La route est assez simple à retenir, seul le dernier droite est vraiment dangereux, il se referme copieux. Par contre des taches de goudron fondu sont parsemées un peu de partout, tant dans la montée que le long de la colline, ça risque d’être chaud bouillant s’il pleut. Je fait trois montée en camion, la montée est tellement technique et particulière, le revêtement est tellement pourri que ça ne sert à rien de vouloir l’apprendre là comme ça... faut juste retenir le dernier virage pour ne pas s’en mettre une et c’est tout. D’ailleurs il tombe une belle radée, les matelas des Jivaro sont sous le barnum qui n’est pas étanche, rentrons vite...
On mange un bout vite fait, on partage les viennoiseries que j’ai fait dans la journée avec les sides caristes, 23h au lit, ça fait un moment que j’attends ça ! !
Réveil le plus tard possible, petit dèj rapide, combarde, casque hop hop hop, au parc pour le départ ! !
C’est presque gênant d’être en élite, j’aurais bien dormi plus et le soleil se lève juste, ça va sécher c’est sur. Devant le parc fermé je suis comme une poule devant un mégot, je ne sais même pas où est la moto, s’il y a un transpondeur dessus, j’ai bien pensé aux clefs mais j’ai oublié le road book que Sandrine a récupérer puisqu’il y avait des modifs annoncés lors du briefing... Tout va bien. Le départ prend du retard, j’en profite pour boire un café en attendant. Et c’est parti. La voxan est une moto facile, avec du caractère mais qui permet de rouler aussi le jour ou tu n’as pas la tête à ça... et ça tombe bien ! ! Le nouvel amorto (on a pas reçu le fournalès modifié, on a mis un paioli) se comporte pas mal, un peu de fermeture d’hydraulique et ça le fera. Première spéciale, elle est mouillé, je fais gaffe jusqu’au grand droite avec la barrière de sécurité, on dirait qu’il passe vite mais ce qui est sur c’est qu’il ne faut pas sortir là. Après ya comme une ligne droite avant une épingle... la moto se met toute en glisse au freinage, je passe quand même, je rouvre et la moto se remets à l’équerre ! ! Bien ben on va se calmer alors...
Je découvre aussi le routier, et à l’Ain on a un vrai routier, avec des routes forestières où pour tenir un 50 km/h vaut mieux un petit trail que une black magic mais bon.... C'est une bonne préparation pour l'Ultimate Rallye. Je me chope un bel orage de grêle dans une montée, une voiture devant n’a pas voulu se laisser doubler dans une petite ligne droite mais je le pousse dans la montée, sous la grêle alors que je n’y vois rien... Gazzz on verra ensuite ! !
La redescente est du même acabit sauf qu’elle est complètement irisée de gasoil, on roule sur un arc en ciel ! ! Je n’ai pas eu de soucis mais John, lui, a offert un bain de boue heureusement sans gravité à sa SV ! !
Cette portion est assez chaude, je me bats pour rouler assez vite, j’espère que ça va payer au contrôle horaire, que certains auront du mal à pointer à l’heure. Au CH il y a une grande file d’attente, enfer et damnation 10 minutes d’assistance sont intégrées au temps imparti... il n’y aura donc aucune difficulté. Deuxième spéciale, je l’avais bien aimé l’an dernier, je m’en souviens bien. Il faut être assez preste au départ, dans une grand gauche pour passer la deux avant de plonger. Pas de soucis, je fais gaffe à l’adhérence, je passe ma deux, je couche dans le gauche, ensuite c’est un droit qui se referme donc il faut y rentrer tard, j’ouvre les gaz, la moto se met à l’équerre, je me retrouve directement à l’intérieur pour le droite qui suit... bien bien bien... on va essayer de reprendre calmement... la suite se déroule assez bien, un droite méchant que j’attendais s’est avéré plus proche que je ne le pensais mais pas de drame, je ne montais de toute façon pas très vite.
Au point stop je trouve toute l’équipe d’Auvergne moto sport, mon club, ça fait du bien de voir des gens qu’on aime bien quand on est trempé, gelé.
Le routier de retour est quasiment le même que l’an dernier, j’avais bien aimé ces routes là, il y a un rayon de soleil je me fais plaisir ! !
A Cerdon, pour l’assistance, les jivaros et Sandrine m’attendent directement sur la grande route, pas besoin de se détourner sur le paddock, nickel ! !
Deuxième boucle, on attend trente minutes avant de monter la première spéciale, autant vous dire qu’avec les pneus froids après avoir attendu sous la flotte je ne prends aucun risque... Le routier s'égrène tranquillement, d’averses en rayon de soleil. Je glissouille beaucoup, mais c’est normal vu l’état du revêtement des routes empruntées. Paradoxalement je glisse plus sur les grandes routes au revêtement lisse et patiné que sur les petites routes au revêtement incertain. Question de vitesse aussi certainement.
Je suis assez chaud pour la deuxième spéciale, pas question de prendre le moindre risque, je suis en exam pour valider trois ans de formation le mardi... Je me fais bien plaisir, dans un enchainement gauche droite gauche, la moto glisse dans le droite à l’accèlération mais comme je suis resté avec le poids du corps à gauche je la tiens sans soucis. Bruno schiltz me mets quand même 8 secondes sur 1 minutes 30 avec la HP2 sport... respect ! !
Sur le retour je me chope encore un orage monstreux, à ne plus voir la route, avec de la buée sur la visière, la pluie qui coule à l’intérieur de la visière etc...
Je rejoins les deux concurrents de devant au contrôle de passage, on s’abrite un peu. On est sur une toute petite route où l’eau circule sous forme de coulée serpentant suivant la pente. Je roule dedans en voulant m'arrêter dans un carrefour à gauche, la moto se met en aquaplanning et s’oriente vers la droite ! ! Je m’arrête, manœuvre et repars. Le virage suivant est à gauche, je sens la moto partir de l’arrière mais gentiment, je regarde devant, un pré, pas de fossé, nickel, j’ai le temps de me dire que les potes devant sont partis le temps que je manœuvre, c’est pas grave ya les sides derrière qui m’aideront à sortir la moto de l’herbe, de toute façon, vu la vitesse yaura pas de dégâts. Autant ça allait doucement autant la moto s’est accélérée dans la coulée d’eau, elle a raccrochée de l’arrière façon high side et j’ai été éjecté ! !
Bon ben yaura du dégât finalement, effectivement le side Laur/Ferrieu débarque je leur fais des grands signes pour pas qu’il m’écrase, Marie Laure saute du panier et m’aide à relever la brêle. La tête de fourche a explosé, le bocal de frein avant aussi, le guidon bien tordu est rentré dans le réservoir, pile ce que je ne voulais pas, abimer ce réservoir alu... tant pis. Le side repart, ils ont un chrono à tenir, je repars aussi tranquillement, plus de frein avant mais il reste de l’arrière, ça suffit. En m’arrêtant au village suivant je constate que le ventilo se met en marche en permanence, hopla, pas de risque pour le moteur, même s’il n’y aucune raison, je préfère m’arrêter, appeler Sandrine et Jivaro pour qu’il viennent me chercher. Abandon de jour, Abandon de nuit vu les dégâts et l’intérêt de la prise de risque...
Retour au paddock, sous une pluie battante, je retrouve les potes de T@D, les bô parents aussi. Le barnum est chiffon suite à un coup de vent, nickel un bon WE...
On décide plier, de rentrer sur Lyon, chez les bô parents pour y passer au moins la soirée au sec. On bricole un peu sur les motos des potes qui roulent en classique et qui se sont mis en l’air au même endroit que moi à 5 d’affilée. Un side y a fait un tête à queue aussi ! ! Tout le monde rentre sauf Jivaro et moi car on doit récupérer des clefs qu'il a oublié sur la moto d’un commissaire, elles devraient être au PC course, oui mais non, mais si, mais peut-être, on va sur la deuxième spéciale pour voir le commissaire, on fait un détour pour faire le plein, on se perd deux fois, maintenant il fait vraiment nuit, on débarque à la spéciale par le haut, heureusement il n’y a pas de concurrents, on nous autorise à descendre, les clefs ne sont plus là mais bien au PC course, on y retourne, on craque on se tire... retour une heure du mat’, moi faut que je sois au taf la nuit prochaine ! !
D’ailleurs j’y vais, il est 22h ce dimanche, un vrai WE merdonneux (même l’ASM a perdu pour vous dire...), heureusement on a pas oublié de rigoler avec tous les gens croisés...
_________________ Donné c'est donné,
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